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mardi 5 avril 2011
Le Masters: La grande célébration du golf
Une brise légère transporte délicatement une odeur florale qu’il fait bon humer. Le soleil est radieux, l’air est tiède et doux, l’atmosphère est à la fête. On célèbre le printemps, on célèbre la présence des légendes vivantes du golf, on aime s’imaginer que même ceux nous ayant quitté font partie des réjouissances.
Dès leur passage sur Magnolia Lane, les joueurs sont envahis d’un sentiment de douce euphorie, la plupart, comme le sympathique Phil Mickelson, vous dirait qu’ils se sentent à la fois comme des enfants émerveillés et comme les maîtres du monde, capable de relever tous les défis. C’est ça Augusta National, un parcours mythique, un tournoi où les plus grands noms se forgent et les légendes voient le jour. C’est le Majeur où un veston vert devient l’élément mode le plus « IN » de la planète. Un endroit qui fait ressortir le meilleur de votre golf, l’intégralité de votre détermination, votre rêve le plus cher.
Pour moi, le tournoi des maîtres apporte également sa dose d’euphorie. Lorsque j’étais au Québec, le printemps était sans contredis ma saison préférée. Le côté renaissance, le temps doux s’installant, la neige qui fond alimentant les ruisseaux, les arbres et les fleurs sortant de leur sommeil. Tous de beaux souvenirs coïncidant avec cette prestigieuse démonstration de dextérité sur le plus beau et le plus difficile parcours Américain selon Golf Digest. La grande célébration du golf, le vrai début de la saison.
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Un environnement d’une beauté relaxante pour l’oeil.
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Que vous soyez un mordu de golf comme moi ou non, prenez au moins 5 minutes ce week-end pour admirer le décor unique de cette endroit. Vous y verrez des images à couper le souffle, des arbres et des bosquets fleuris aux couleurs vivifiantes, des ponts en pierre racontant leurs souvenirs, un terrain d’un vert des plus pur là où le temps semble s’être arrêté depuis 1933, année de l’inauguration du Augusta National. Vous y verrez aussi les vraies propriétaires des lieux que sont les superbes oiseaux et petits animaux nullement intimidés par les caméras du réseau de télévision. Une nature de toute beauté. Si vous êtes suffisamment attentifs, vous pourriez presque voir passer le fantôme de Bobby Jones!
Tenter de prédire un gagnant au golf relève de la pure fantaisie. Je ne le ferai donc pas. Trop de prétendants et trop de facteurs entre en ligne de compte. Ce que l’on sait toutefois, c’est qu’un tournoi majeur est ce que tout joueur convoite le plus. La compétition y est toujours plus relevée et particulièrement au Masters. Un titre majeur vous propulse automatiquement dans une classe à part. Les joueurs vedettes et d’expérience ont généralement un avantage. Les joueurs qui sauront gérer le mieux leurs émotions devant l’adversité auront le dessus en fin de journée dimanche.
Parce que la patience est de mise à Augusta, un parcours qui est long (7435 verges) particulièrement compte tenu que la plus part des entrées au vert doivent obligatoirement se faire par voie aérienne et des verts parmi les plus difficiles à négocier. Celui qui remportera le veston vert sera le ou parmi les meilleurs au niveau des coups roulés pendant tout le week-end. Un joueur ayant d’excellentes statistiques à se sortir du pétrin et sauver la normale sera haut au classement. Lors de la dernière ronde, celui parmi les meneurs qui tirera le mieux profit du fameux « Amen corner » (11ième, 12ième, 13ième trous) verra ses chances se multipliées. Le vainqueur aura réussi à s’imposer dans la plupart des catégories. Il sera le Maître…
Je surveillerai particulièrement le vétéran Ernie Els qui a déjà mentionné que sa carrière ne serait pas complète sans un titre à Augusta. Il pourrait fort bien atteindre le sommet de sa forme au bon moment. Même éprouvant toutes sortes de difficultés, on ne peut pas oublier un joueur au talent de Tiger Woods comme prétendant au titre malgré que j’en serais estomaqué. Bubba Watson ainsi que le jeune Ricky Fowler connaissent de bons débuts de saison. Un jeune vétéran comme Hunter Mahan qui joue de l’excellent golf en 2011 pourrait s’imposer. À 46 ans, Scott Verplank, qui connait ses meilleurs moments depuis des années se demande sûrement si le vert lui va bien tout comme le très régulier Steve Stricker.
L’Allemand Martin Kaymer, bien que n’ayant jamais résisté à la coupure à Augusta, est tout de même le numéro 1 mondiale. Fait intéressant à surveiller, à 52 ans, Larry Mize, vainqueur en 1987 et natif d’Augusta sera du départ jeudi tout comme les doubles champions du tournoi, Jose Maria Olazabal (vous ne rêvez pas!) et la légende vivante, Tom Watson qui à 61 ans peut encore jouer du solide golf et animer l’imposante foule.
Mon choix, (ce n’est pas une prédiction mais un souhait!): Le spectaculaire Phil Mickelson qui a démontrer par sa brillante victoire au Shell Houston qu’il est prêt pour le rendez-vous. Le gaucher a tous les outils pour enfiler le célèbre veston pour une deuxième année de suite, une quatrième fois en carrière. Mickelson est un des athlètes professionel les plus sympathique et respecté en plus d’être probablement le golfeur le plus fascinant à voir évoluer sur un parcours. Si vous deviez ne regarder qu’un seul tournoi de golf cette année, c’est celui-ci que vous devez voir. C’est LE rendez-vous.
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